[Brandebouk] histoire personnelle

brandebouk Ven 23 Mar - 18:06

Certaines personnes doivent se dire "enfin!" et oui cette fois ils peuvent
La voila, un vrai roman!
( désolé je comprendrais que ca vous saoule de la lire en entier Wink

)

Je suis né dans une famille modeste ,dans un petit pays perdu à l'Est de Rata Sum . Mon père était rempailleur de chaises en bois et ma mère une femme au foyer, à ce qu'il parait elle aurait mis 2 enfants au jour...Mais je ne lui en veux pas pour ça....
J'ai grandi dans les champs à répéter les mêmes gestes pour gagner un peu d'argent sous l'exploitation d'un riche profiteur qui c’était installé dans le village pour des raisons inconnues.

Mes parents étaient trop pauvres pour que j'ai le privilège d'aller à l'école ce qui était une vraie honte pour un Asura... Je me fis souvent persécuté pour cette raison et traité d’illettré par les autres enfants de mon age..... Mais je ne leur en veux pas pour ça....

Je n'était pas un enfant méchant mais je n'avait aucun amis, et me tuait au travail pour mes parents que j’aimai tant. Ma vie fut bouleversée le jour où mon père disparut... Je rentrais à la maison ,après une dure journée de travail , fière, trois pièces d'or dans ma poche. Quand ma mère en larmes m'annonça la nouvelle, je ne pleura pas. Je me renferma sur moi même, pour ne plus avoir affaire avec ce monde de dégénérés obscènes. Tout me dégoûtais . Après des jours enfermé dans ma chambre je pris mon courage à deux main et allais travailler pour aider ma mère. Aux champs, j'appris que mon père était aller réparer une chaise pour mon riche patron avant sa disparition... Je ne lui en veux pas pour ça... Non je lui en veux de m'avoir fait devenir ce que je suis aujourd'hui, un meurtrier !
L' annonce de la mort du riche propriétaire fit vite le tour du village et ce fut un jeu d'enfant de trouver l'auteur de ce crime...

Un soir sans lune, alors que j'étais enfermé dans ma chambre en piteux état , une lumière éclaira la fenêtre. Des cris de villageois retentissaient dans la pièce. Ma mère entra dans ma chambre en trombe, la lueur des torches éclairait son visage affolé. Elle me donna un sac remplit de notre garde manger et le peu d'argent qui nous restait et me cria de partir... Je ne voulais pas ! Je ne voulais pas l'abandonner à ces fous furieux qui cognaient à la porte et lançaient les torches par les trous qui nous servaient de fenêtres... Ma mère me poussa dehors en me criant : « fuis ! Fuis ! Ils ne t'auront pas!! » Après un dernier baiser elle se retourna et ouvrit la porte. Je ne voulais pas voir ça !
Je pris mes jambes a mon cou et couru de toutes mes forces le plus loin possible, je ne voulais plus jamais avoir affaire avec ces gens... Tapis dans le fossé j'eus tout le loisir d'entendre ma mère crier et voir ma maison brûler... Ma mère était morte... Je ne lui en veux pas pour ça... Je lui en veux de m'avoir laissé tout seul, sans aucun endroit où aller.

Emmitouflé dans ma cape, au bout de plusieurs jours allongé dans la boue à manger du pain, je décida de sortir. Encapuchonné, je traînait au marché durant des mois, a voler et a fuir le regard des gens... Un jour un mystérieux voyageur débarqua au village. Il racontait souvent des histoires de La Grande ville . Un soir alors que je m’apprêtais a voler une pomme près de la taverne, je l'entendit raconter l'histoire d'un petit Asura qui était devenu gardien (un certain Shmit ou Chrits je ne sais plus) ! Incroyable ! Je décida d'aller lui parler.

A partir de là , tout ce passa très vite . Le lendemain je le surprit à invoquer un genre de squelette. Paralysé de terreur je le regardais s’approcher de moi , la chose qu'il avait invoqué à ces talons... Je me surpris moi même à m'agenouiller et l'implorer de me laisser en vie, il me pris la main et me releva. Plus tard dans la journée, après lui avoir posé un tas de questions, j'appris qu'il s’appelait Druss était nécromancien ! L'envie de partir à l'aventure et d'avoir des pouvoirs magiques me pris tout de suite et je lui demandai de m'enseigner sa profession . Au soir, il accepta à contre-cœur.

Après quelques mois d’entraînement j'étais fin prêt ! Il m’emmena avec lui à Rata Sum sur une charrette. Merveilleux ! Moi qui n'avais jamais mis le pied en dehors de mon village, me voilà dans la capitale ! Mon compagnon, retrouva ces connaissances et je fus vite mis a l'écart... Je ne lui en veux pas pour ça... Il continuait malgré tout à m’entraîner mais je me sentais extrêmement seul.

J'entendis parler , par un fou qui criait dans la capitale, qu'une guilde recrutait... Je me suis alors décidé à devenir plus fort aux cotés de gens plus expérimentés que moi, et peut-être aussi pour me faire enfin des amis.
Me voilà membre de la guilde horizon !!